[et_pb_section bb_built=\u00a0\u00bb1″][et_pb_row][et_pb_column type=\u00a0\u00bb4_4″][et_pb_text _builder_version=\u00a0\u00bb3.0.71″ background_layout=\u00a0\u00bblight\u00a0\u00bb text_orientation=\u00a0\u00bbleft\u00a0\u00bb border_style=\u00a0\u00bbsolid\u00a0\u00bb]<\/p>\n
L\u2019assassinat des Juifs d\u00e9bute en juin 1941 \u00e0 l\u2019Est de l\u2019Europe, d\u2019abord par des fusillades de masse puis, \u00e0 partir de d\u00e9cembre 1941, par le regroupement et le gazage en un m\u00eame lieu. Au printemps 1942, les Allemands entament des n\u00e9gociations avec le gouvernement fran\u00e7ais afin de mettre en \u0153uvre en France l’organisation de la d\u00e9portation des juifs. Ren\u00e9 Bousquet, secr\u00e9taire g\u00e9n\u00e9ral de la police, accepte de livrer les juifs apatrides d\u00e9tenus en zone libre dans les camps fran\u00e7ais et de mettre la police fran\u00e7aise \u00e0 la disposition des Allemands pour proc\u00e9der aux arrestations en zone occup\u00e9e. Pierre Laval, alors chef du gouvernement, demande que les enfants soient arr\u00eat\u00e9s en m\u00eame temps que leurs parents. Cet accord ouvre la voie \u00e0 l\u2019organisation d\u2019une grande rafle \u00e0 Paris. Les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 Juifs de plus de deux ans, apatrides, allemands, autrichiens, polonais, russes et tch\u00e8ques sont arr\u00eat\u00e9s par des policiers parisiens, le plus souvent \u00e0 leur domicile gr\u00e2ce au fichier \u00e9tabli par la pr\u00e9fecture \u00e0 partir du recensement d\u2019octobre 1940. Pour la premi\u00e8re fois en zone occup\u00e9e, les femmes et les enfants, au nombre de 4 115, sont arr\u00eat\u00e9s. Les adultes et les adolescents sont envoy\u00e9s \u00e0 Drancy tandis que les familles sont intern\u00e9es au V\u00e9lodrome d\u2019Hiver, enceinte sportive du 15e arrondissement, qui donne aujourd\u2019hui son nom d\u2019usage \u00e0 cette rafle. Ils seront ensuite d\u00e9port\u00e9s \u00e0 Auschwitz. Moins de cent adultes et aucun enfant survivront.<\/p>\n