Ecouter le reportage\u00a0<\/a><\/p>\n[\/et_pb_text][\/et_pb_column][\/et_pb_row][\/et_pb_section]<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
Maurice Arnoult (1908-2010), bottier Une plaque en l’honneur de ce Juste a \u00e9t\u00e9 appos\u00e9e en 2011 sur la fa\u00e7ade du 83\/85 rue de Belleville dans le 20e arrondissement. A l’\u00e9t\u00e9 1942, Maurice Arnoult se rend tous les jours dans son atelier de fabrication de chaussures dans la cour de cet immeuble de la rue de […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"parent":0,"menu_order":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"page-template-blank.php","meta":{"_et_pb_use_builder":"on","_et_pb_old_content":"","_et_gb_content_width":"","footnotes":""},"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-json\/wp\/v2\/pages\/2944"}],"collection":[{"href":"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-json\/wp\/v2\/pages"}],"about":[{"href":"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/page"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=2944"}],"version-history":[{"count":4,"href":"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-json\/wp\/v2\/pages\/2944\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":2975,"href":"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-json\/wp\/v2\/pages\/2944\/revisions\/2975"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=2944"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
![\"\"](\"https:\/\/paris.justes-parmi-les-nations.fr\/wp-content\/uploads\/2017\/07\/20.png\")
<\/a>Une plaque en l’honneur de ce Juste a \u00e9t\u00e9 appos\u00e9e en 2011 sur la fa\u00e7ade du 83\/85 rue de Belleville dans le 20e arrondissement. A l’\u00e9t\u00e9 1942, Maurice Arnoult se rend tous les jours dans son atelier de fabrication de chaussures dans la cour de cet immeuble de la rue de Belleville dans le 19e arrondissement. La famille Krolik, Lejzer et Pesa, les parents, et leur quatre enfants, Jo\u00ebl, Rosette, Annette et Joseph, sont ses voisins. Jo\u00ebl, l’a\u00een\u00e9, s’est li\u00e9 d’amiti\u00e9 avec Maurice \u00e0 qui il a l’habitude de rendre visite. Le 15 juillet, la rumeur d’une arrestation massive de Juifs pour le lendemain se r\u00e9pand dans ce quartier de Paris o\u00f9 les familles juives immigr\u00e9es et de conditions tr\u00e8s modestes, sont nombreuses. Maurice Arnoult propose de mettre la famille \u00e0 l\u2019abri en emmenant les enfants \u00e0 Savigny-sur-Orge o\u00f9 r\u00e9sident ses parents. Il commence par Jo\u00ebl qui a alors 11 ans. Lorsqu\u2019il revient \u00e0 Paris,\u00a0la rafle du Vel d’Hiv<\/span><\/a>\u00a0a eu lieu et le reste de la famille Krolik a \u00e9t\u00e9 arr\u00eat\u00e9e. Seuls Jo\u00ebl et Rosette, qui n’\u00e9taient pas \u00e0 Paris ce jour-l\u00e0, survivront. Le reste de la famille a p\u00e9ri \u00e0 Auschwitz. Joseph venait d\u2019avoir trois ans.<\/p>\n