Notice: Uninitialized string offset: 0 in /var/www/html/wp-includes/capabilities.php on line 1 Notice: Uninitialized string offset: 0 in /var/www/html/wp-includes/class-wp-user-query.php on line 1 Notice: Uninitialized string offset: 0 in /var/www/html/wp-includes/rest-api/endpoints/class-wp-rest-comments-controller.php on line 1 Notice: Uninitialized string offset: 0 in /var/www/html/wp-includes/block-editor.php on line 1 Visage 32 – Simone et Germaine Jamard | Les Justes parmi les Nations de Paris

Simone et Germaine Jamard, deux héroïnes ordinaires

Simone Jamard (Feran), une amie de simone et Rose Wolnerman

Germaine et Simone Jamard

En 1940, Rose Wolnerman, 15 ans, et Simone Jamard, 19 ans, sont amies. Elles sont respectivement sténodactylo et vendeuse « chez Merlot », une papeterie de la rue de Lyon dans le 12e arrondissement. Simone vit avec sa mère Germaine au 106 avenue Victor Hugo dans le 16e arrondissement. Germaine est femme de chambre dans un grand hôtel. Rose a un frère Maurice, 11 ans et une sœur Denise, 4 ans. Ses parents, Isaac et Frymeta, d’origine polonaise, sont naturalisés français en 1927. Ils habitent 108 bd Ménilmontant dans le 20 e arrondissement. Isaac est chapelier. Au printemps 1943, et devant l’intensification de la chasse aux Juifs, Simone propose de confier Denise à sa tante Marthe, sœur de Germaine, qui vit en Normandie à Notre-Dame de Cenilly. Marthe et Pierre Lebrun vont s’occuper de Denise jusqu’à la libération, la présentant comme Denise Volner, petite-fille d’amis parisiens. En mai 1944, Maurice et sa mère vont finalement habiter avenue Victor Hugo chez les Jamard. Rose et son père restent à Ménilmontant. Ils y occupent deux petits logements. Ils en laissent un vide vers lequel la concierge oriente la police et occupent l’autre. A la libération, Simone se charge d’aller chercher Denise en Normandie en auto-stop. Denise racontera ce rocambolesque retour dans son témoignage. Toute sa vie, elle restera en relation avec les Lebrun qui l’ont hébergé, tout comme Simone et Rose resteront amies. Germaine et Simone Jamard, comme Marthe et Pierre Lebrun, ont été reconnus « Justes parmi les Nations » en 2009.