Les Justes parmi les Nations de Paris
Une exposition numérique
du comité Français pour Yad Vashem
Les Justes parmi les Nations de Paris
« Quiconque sauve une vie, sauve l’univers tout entier »
En 1940, un peu plus de 300 000 Juifs résident en France, principalement à Paris. Durant les quatre années qui suivront, près de 75 000 d’entre eux seront déportés. Parmi eux plus de 38 000 furent arrêtés à Paris.
Les autres survivront à la guerre. A la Libération, 50 000 Juifs habitent encore la capitale française. Ils ont parfois reçu l’aide de personnes non-juives dont certaines ont été honorées comme Justes parmi les Nations par l’Etat d’Israël. Au 1er janvier 2017, 366 Parisiens comptaient parmi eux.
Cette exposition vous propose de les découvrir en retraçant les principales étapes de la persécution des Juifs parisiens.
Le mot de la maire de Paris
En 1940, un peu plus de 300 000 Juifs résident en France, principalement à Paris. Durant les quatre années qui suivront, près de 75 000 d’entre eux seront déportés. Parmi eux plus de 38 000 furent arrêtés à Paris.
Les autres survivront à la guerre. A la Libération, 50 000 Juifs habitent encore la capitale française. Ils ont parfois reçu l’aide de personnes non-juives dont certaines ont été honorées comme Justes parmi les Nations par l’Etat d’Israël. Au 1er janvier 2017, 366 Parisiens comptaient parmi eux.
Cette exposition vous propose de les découvrir en retraçant les principales étapes de la persécution des Juifs parisiens.
La population parisienne en 1940
La population juive de France est parisienne
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, la population juive de France est estimée à environ 300 000 membres. Plus des deux tiers habitent Paris. Certains sont issus de familles françaises. Mais la majorité est immigrée, de l’Est de l’Europe ou du pourtour méditerranéen. Ils ont quitté leurs pays de naissance pour fuir les persécutions antisémites ou améliorer leurs conditions de vie. Cette population est de condition très modeste, composée d’ouvriers ou d’artisans.
Ce sont ainsi souvent des tailleurs, maroquiniers, ouvriers, menuisiers et autres marchandes des quatre saisons qui porteront finalement secours à certains de leurs collègues juifs. Couturière à façon, Hélène Arnoux est dans ce cas. Elle a sauvé sa collègue d’atelier et sa petite fille, avec l’aide bienveillante de leur patronne.