Notice: Uninitialized string offset: 0 in /var/www/html/wp-includes/capabilities.php on line 1 Notice: Uninitialized string offset: 0 in /var/www/html/wp-includes/class-wp-user-query.php on line 1 Notice: Uninitialized string offset: 0 in /var/www/html/wp-includes/rest-api/endpoints/class-wp-rest-comments-controller.php on line 1 Notice: Uninitialized string offset: 0 in /var/www/html/wp-includes/block-editor.php on line 1 Exposition numérique V3 | Les Justes parmi les Nations de Paris

Les Justes parmi les Nations
de Paris

« Quiconque sauve une vie, sauve l’univers tout entier »

 

Les Justes parmi les Nations

Le mot de la Maire de Paris

 

Plus de 70 ans après la Libération des camps de la mort, cette magnifique exposition rend hommage aux Parisiennes et aux Parisiens qui, dans la nuit de l’Occupation, ont mis en danger leur vie pour mettre à l’abri et sauver d’autres vies – celles d’hommes, de femmes et d’enfants persécutés et voués à la mort pour être nés juifs. [Lire la suite]

copyright photo

Les Justes parmi les nations

 

En 1953, est créé à Jérusalem l’Institut Commémoratif des Martyrs et Héros de la Shoah, Yad Vashem. Depuis 1963, le titre de « Juste parmi les Nations » est décerné par l’Etat d’Israël et l’Institut Yad Vashem à des personnes non-juives qui ont porté secours à des Juifs pendant la Shoah au risque de leur vie et de manière désintéressée. [Lire la suite ]

Paris, une ville des Justes de France

Au 1er janvier 2017, 366 « Justes parmi les Nations » ont été reconnus à Paris. C’est la ville française qui en compte le plus grand nombre. Cette proportion découle tout d’abord de la place centrale de Paris dans la vie juive d’avant la guerre. En 1940, en effet, une majorité des quelque 300 000 juifs qui vivent en France, réside à Paris. Par ailleurs, la politique de persécution raciale y fut particulièrement active dès les débuts de l’Occupation. Durant les quatre années qui suivront, 38 000 des 76 000 déportés juifs depuis l’Hexagone seront arrêtés à Paris. Le reste de la population juive survit à la guerre.
A la Libération, 50 000 Juifs habitent encore la capitale. Ils ont parfois reçu l’aide de personnes non-juives dont certaines ont été honorées comme Justes parmi les Nations par l’Etat d’Israël. Cette exposition vous propose de partir à la rencontre de ces héros ordinaires.

Les lieux parisiens de la mémoire

[imagelinks id= »379″]

Paris et le Réseau « Villes et Village des Justes de France »

En 2012, le Comité Français pour Yad Vashem crée le Réseau « Villes et Villages des Justes de France » dont l’ambition est de réunir les communes ayant nommé un « lieu porteur de mémoire » (rue, place, allée, jardin, square, stèle …) pour honorer le souvenir des Justes et transmettre les valeurs incarnées par ces hommes et femmes exemplaires.

Il était naturel que la ville de Paris rejoigne ce réseau. Son adhésion a été célébrée le 28 janvier 2016 lors d’une cérémonie solennelle en l’Hôtel de Ville, et officialisée par Anne Hidalgo, Maire de Paris et Pierre-François Veil, Président du Comité.[Lire la suite ]

La Rafle du Vel d’Hiv : un tournant

Dès juin 1940, les autorités allemandes et françaises organisent l’identification et l’exclusion des Juifs. Devançant les exigences de l’occupant nazi, Pétain promulgue le 3 octobre 1940 le « Statut des Juifs » et en aggrave les dispositions le 2 juin 1941. Cela facilitera la traque et la persécution des juifs. Après avoir été recensée puis privée de ses biens et interdite de contact avec les « Aryens », la population juive parisienne âgée de plus de six ans est contrainte au port de l’étoile jaune à partir de juin 1942. L’étape suivante est celle de l’extermination. Les premières rafles parisiennes ont lieu au cours de l’année 1941. Elles conduisent à l’arrestation de près de 8 200 hommes, souvent chefs de famille. Elles entrainent toutefois peu de réactions du reste des Parisiens. [Lire la suite ]

Les Justes et les réseaux de sauvetage parisiens

Les associations juives n’ont pas attendu la rafle du Vel d’Hiv pour lutter contre l’exclusion sociale de leurs coreligionnaires. Certaines agissent dans un premier temps sous couvert de l’une des directions de l’Union Générale des Israélites de France (UGIF), seule association juive autorisée. Elles entreront progressivement dans la clandestinité. Elles vont faire appel à des familles d’accueil non-juives et à des personnes courageuses pour emmener les enfants dans leurs nouveaux refuges et veiller à leur bien-être. Beaucoup de ces jeunes femmes ont depuis été reconnues comme « Justes parmi les Nations ». [ Lire la suite  ]