Marthe Laborde et le « Comité de la rue Amelot »

Façade du 36 rue Amelot, 2017 © Sarah Gensburger

D’autres œuvres juives agissent d’emblée de manière indépendante, comme les associations issues du monde yiddishophone (le Bund, le Paolé-Zion de gauche et celui de droite, la Fédération des sociétés juives de France et la Colonie scolaire), regroupées au sein du « Comité de la rue Amelot », du nom de la rue du 11e arrondissement où il a son bureau, ou l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, proche du parti communiste. Ces associations vont, elles aussi, obtenir l’aide de non-Juifs.
Marthe Laborde, assistante sociale à l’hôpital intercommunal de Créteil, est ainsi chargée depuis plusieurs années de trouver des familles d’accueil pour des enfants malades qui ont besoin de partir en convalescence à la campagne. A partir de 1941, elle met son expérience au service du Comité de la rue Amelot et continue à faire la même chose, cette fois-ci pour des enfants juifs, dont elle prend également en charge le convoyage et le suivi. Marthe Laborde a été reconnue Juste parmi les Nations.